LA « MAISON DU PARC »

Face à la Mairie, la Maison du Parc est du XIXème siècle. Elle servit d’internat au « Cours complémentaires de Garçons ». Acquise par la commune elle s’est transformée en Centre d’Animation Culturel et bibliothèque municipale. L’ancien parc est maintenant devenu un jardin public.

Église Saint-Rémy

L’église paroissiale de Marolles-les-Braults est dédiée à Saint-Rémy. Elle semble être d’origine romane comme en témoigne le petit appareil régulier des murs de la nef.

L’église apparait dans les documents à peu près à la même époque que le prieuré de Saint-Symphorien.

En 1191 Jean de Talvas, baron du Saosnois, confirme la charge de l’église de Marolles aux moines de Saint-Vincent que leur avait donnée Hugues de Merlai.

Elle figure dans un privilège du Pape Innocent III en 1204, en faveur de l’abbaye de Saint-Vincent. Chose curieuse puisqu’on attribue généralement cette filiation à l’église de Marolette (« le petit Marolles »).

L’édifice fut augmenté à partir de la fin du XVème siècle. Le clocher cependant est du XVIème, quelque peu rehaussé au XVIIème siècle par souci d’élégance. Le sommet de la tour culmine à 28 mètres au-dessus du sol.

Les chapelles latérales existaient déjà au XVIème siècle. Mais au XVIIème siècle apportera toute une riche décoration intérieure : un retable principal réalisé par le maître Henry Guillaume est formé de deux colonnes corinthiennes : au centre, un tableau représente le baptême de Clovis par Saint-Rémy, patron de la paroisse. Le fondateur est représenté avec naturel au bas de la scène ; une mention en bas du tableau donne l’année de réalisation, 1634.

En 1635, le célèbre sculpteur manceau Charles Hoyau (1) réalise pour l’église un très beau sépulcre en terre cuite et peinte. Il se compose de sept personnages. Leurs positions et leurs expressions sont très proches de celles des figures d’une même Mise au tombeau (2) réalisée par le même artiste pour l’ancienne église des Cordeliers et déposée aujourd’hui à la cathédrale du Mans. Une comparaison entre ces deux oeuvres ne tournerait point au désavantage du monument de Marolles.

Mise au Tombeau (Charles Hoyau)

 

Le 23 novembre 1727, le curé Vincent Bardou, bénit les trois cloches de l’église.

On ne peut quitter l’église de Saint-Rémy sans jeter un rapide coup d’oeil sur le splendide buffet d’orgues. Il provient de Beaugé et a été acquis par la paroisse en 1766 (curé Laurent Loriot de la Borde).

(1) Bien que Charles Hoyau, l’un des plus doués des sculpteurs manceaux du XVIIème siècle, ait joui de son vivant d’une notoriété certaine, la documentation est singulièrement avare à son propos. Nous ignorons la date et le lieu de naissance : était-il bien originaire du Maine ? Une tradition locale jamais confirmée, prétend qu’il était apparenté à Gervais Delabarre. Plus sûrement son épouse Isabelle Préhoust, atteste ses liens familiaux avec les sculpteurs manceaux qui portent le même patronyme, Marin et Julien. L’artiste s’est éteint peu avant 1644, année où cette épouse était désignée comme veuve.

(2) La mise au tombeau est le dernier épisode de la Passion du Christ devenu un sujet de l’iconographie chrétienne, les représentations de cet événement se fondent sur les récits de la mort du Christ dans les évangiles de Jean (19,38-42), Luc (23,50-55), Marc (15,43-49) et Mathieu (27,55-61), ainsi que dans les évangiles apocryphes. La Mise au tombeau est particulièrement populaire dans les Mystères de la Passion du Christ et la sculpture religieuse européenne des XVe et XVIe siècles.

Saint-Symphorien-EN-SAOSNOIS

Les promeneurs qui emprunteront certainement de plus en plus nombreux le magnifique « sentier du coeur », aménagé par la commune de Marolles et quelques villages voisins sur l’emplacement de l’ancienne ligne de chemin de fer Mamers – Saint-Calais, ne manqueront pas de remarquer les hauts frontons d’un manoir et d’une chapelle au sud de la commune. Situés à mi-chemin entre Marolles et Dissé, quelque peu rongés par les siècles, ce sont les derniers témoins prestigieux des temps florissants d’un ancien prieuré de l’abbaye de la Couture du Mans : « Saint-Symphorien-en-Saosnois ».

Le lieu-dit semble remonter aux temps les plus reculés du Moyen Age. « Fondé », c’est-à-dire doté à nouveau de bienfonds au début du XIIIème siècle, ses murs actuels datent encore du XVème siècle. C’est-à-dire de la fin du Moyen Age et du tout début de la renaissance.

A l’origine, le coeur du domaine, avec sa chapelle et son manoir devait être entièrement entouré de douves et accessible par un pont-levis.

La chapelle de Saint-Symphorien apparait vers 1160 dans un acte de l’évêque Guillaume de Passavant.

En 1229, Mathieu Pallu, membre de l’abbaye de la Couture au Mans, fonde le prieuré de Saint-Symphorien (c’est-à-dire lui apporte des fonds).

En 1467 cependant, frère Jean Cousin, prieur de « Saint-Cyphorien », déclare quelques années encore après la guerre de Cent ans que sa chapelle, sa « maison manable », sa fuye à pigeons défençable avec la maison et la grange de la métairie sont de présent en ruines ». Mais tout semble à nouveau en état au début du XVème siècle.

La paroisse de Peray était réunie à Saint-Symphorien ainsi que quelques lieux environnants qui en formaient le domaine : « La Védière », le « Bordage de Gaudré », la « Métairie de Bois d’Effe », le lieu de la « Huetterie » à Peray, etc…

Sur le plan artistique et architectural nous rencontrons à Saint-Symphorien les premières influences italiennes dans le Maine, dues sans doute au « retour d’Italie » et aux influences des Luxembourgs, évêques du Mans.

La chapelle restaurée possède un très beau travail de charpente de la Reconnaissance naissante. Une belle piscine à plusieurs archivoltes et une porte murée dans le pignon Ouest sont de la même époque, tandis que les fenêtres ogivales sont plutôt encore de l’époque gothique finissante. L’ensemble a été restauré, dont les vitraux qui ont étés conçus par Madame et Monsieur DESBIENS.

Le logis prieural abrite notamment une cheminée monumentale de la Renaissance, parée d’un blason couronné de lauriers : le « Cuir » du blason porte une « billette » couchée ou un « carreau » en chef et une rose en coeur.

On remarquera le travail soigné de tous les pignons et rampants des édifices, dotés de pinacles, ainsi que la fenêtre géminée du pignon du manoir: à l’intérieur un travail exceptionnel de menuisier d’une grande rareté : les portes cintrées épousant la forme ronde d’une des deux tourelles d’escalier : deux cheminées et alcôves du XVIIIème siècle à l’étage, et une cheminée très abimée de la fin du Moyen Age au rez-de-chaussée. Les quelques meurtrières sont un dernier témoignage parlant de l’époque troublée des guerres de religion, sévissant au XVIème siècle dans la région. Le hameau de Saint-Symphorien, qualifié aussi au Moyen Age de « villa », sembla jouir d’un droit de marché et de bourg. Il s’y tenait une foire tous les ans le jour de la Saint-Symphorien, le 22 août. Saint-Symphorien était par ailleurs considéré comme la patron de la chasse aux faucons.

La Gare

Les débuts du chemin de fer dans la Sarthe, en avril 1854, la première locomotive entre en gare du Mans et en 1863, 5 lignes gravitent autour du Mans et vont vers : Paris, Rennes, Nantes, Alençon et Tours. Cependant aucune ne dessert les sous-préfectures de la Flèche, Mamers et Saint-Calais (qui ne l’est plus depuis 1926). En 1866, la décision est donc prise par le Conseil Général de construire la ligne « Mamers – Saint-Calais ». La ligne a une longueur de 51 kms et il a fallu acheter 7 h 21 ares et 94 centiares de terrains qui appartenaient à 41 propriétaires différents.

Le train devait arriver à Marolles en 1871 mais les travaux furent retardés par la guerre de 1870-1871, l’arrivée des Prussiens dans le département et combats dans la proche région. C’est finalement le 21 septembre 1872 que la ligne de Connerré à Mamers est mise en service , c’est donc l’arrivée du premier train à Marolles.

Le parc était constitué de 5 locomotives pesant 28 tonnes et pouvant remorquer 125 tonnes. Les premiers wagons de voyageurs sont à étages : la plate forme est plus rapprochée du sol ce qui rend l’entrée et la descente plus facile. Chacun de ces wagons comprend 74 places ( 10 places en 1er classe, 24 places en 2ème classe, 40 places en 3ème classe).

Le chemin de fer a permit à un grand nombre de communes de sortir de leur isolement, ce fut le cas de Marolles, en effet il était désormais possible d’aller rapidement à Mamers, au Mans, et même à Paris. La gare devient donc rentable en 1877 avec 168 000 voyageurs transportées et 46 000 tonnes de marchandises. Elle connut alors une période de prospérité. Chaque année, les grandes foires, les congrès, les grands prix automobiles attiraient un grand  nombre de voyageurs et il fallait mettre en service des convois supplémentaires. En 1916 le trafic de voyageurs établit sont record avec 1 076 000 personnes.

A Marolles le trafic de marchandises était surtout lié à l’agriculture, on recevait des engrais, du charbon. Et on expédiait des céréales, du chanvre, des animaux, des pommes, et du cidre.

Le 1er juin 1931, c’est l’ouverture de la premières ligne d’autocars : c’est plus rapide et plus pratique pour aller au Mans. De plus le déclin s’amorçait aussi par les marchandises, en effet les rails sont de 30 kilos au mètre alors qu’il aurait fallu qu’ils soient de 36 kilos. Les ponts n’ont pas non plus un résistance suffisante et en 1928 Monsieur BEAUFILS, directeur de la Cidrerie Marollaise se plaint au près de la compagnie car les ponts ne peuvent plus supporter le poids de wagons-réservoirs de 130 hectolitres. Les ponts furent renforcés mais sur le réseau national on chargeait 160 hectolitres par wagon. La Seconde Guerre Mondiale relança l’activité, la pénurie de carburant et les restrictions imposées par l’occupant donnèrent un coup de fouet au réseau, de plus le transport individuel n’était plus possible et beaucoup de parisiens venaient en campagne pour se ravitailler. La reprise fut éphémère car en 1945, la courbe du trafic recommença à baisser.

En 1947, le Mamers – Saint-Calais était passé en Régie Départemental donc sous contrôle du Conseil Général. Tout se dégradait :

  • baisse du trafic : 113 000 tonnes en 1971 / 73 000 tonnes en 1975
  • bilan financier catastrophique
  • matériel roulant ancien, démodé, usé
  • voies peu entretenues par mesure d’économie
  • le trafic voyageurs s’arrêta le 25 septembre 1965
  • Monsieur GOURDEAU dernier chef de gare de Marolles resta jusqu’en 1969

La ligne a été définitivement fermée le 31 décembre 1977.

La commune achète alors la partie située sur son territoire et le transforme en sentier pédestre. La gare est détruite en 1982 après un incendie. Seules les toilettes sont toujours en service.

LA MAISON DE RETRAITE

 

1773 est une date importante dans l’histoire marollaise, Laurent Loriot de la Borde, curé de Marolles-les-Braults fonde un hospice dans le bourg, le dote d’une maison meublée, de biens ruraux et d’une rente sur le clergé.

L’établissement entretien alors quatre lits, et doit apprendre le métier à deux enfants pauvres. Mais faute de moyens, il est rapidement converti en Maison de charité et de bienfaisance. Il deviendra plus tard l’hospice Saint-Charles.

La maison de retraite de Marolles, une maison de nos jours parfaitement équipée pour recevoir une nombreuse population d’aînés ruraux, a pu être créée en 1930 grâce à un don de Monsieur Charles Chardon, fils célibataire de Henri-Achille Chardon. Il aliéna à cet effet quelques biens immobiliers personnels hérités de ses parents : en particulier la Piquetterie et … l’ancien prieuré de Mayanne à Dangeul. Retiré au monastère cistercien des Iles de Lérins il y est enseveli comme « familier » du couvent dans le cimetière des moines.

Dans un souci d’humanisation, le conseil d’administration a décidé la construction d’un nouveau bâtiment en 1979.

Le 4 juillet 1983, l’hospice devient la maison de retraite.

En 1987, le conseil d’administration décide d’agrandir la capacité de l’établissement et de rénover la partie ancienne de la maison de retraite Saint-Charles.

En 1991 verra l’ouverture de 42 lits supplémentaires dans une nouvelle construction ainsi qu’un complexe d’accueil : la résidence Bellevue, composée de 10 studios et qui peut accueillir des personnes seules ou en couple.

Trois bâtiments Saint-Charles, Les Mimosas et les Rosiers accueilleront désormais près de 119 résidents dont une section médicale ainsi que 10 foyers logements.

Les personnalités marollaises

⇒ Jean de TALVAS (Mort en 1191)

Baron du Saosnois : Jean 1er d’Alençon de la maison de Montgommery-Bellême, fut comte d’Alençon de 1171 à 1191. Il était fils de Guillaume III Talvas seigneur d’Alençon et Comte de Ponthieu et d’Hélène de Bourgogne. Il a épousé Béatrix du Maine, fille d’Elie II d’anjou, Comte du Maine et de Philippe du Perche. Il confirme la charge de l’église de Marolles aux moines de Saint Vincent que leur avait donnée Hugues de Merlai. Il meurt le 24 février 1191 au Château d’Alençon.

⇒ Mathieu PALLU

fonde en 1229 le prieuré de Saint-Symphorien (c’est-à-dire lui apporte des fonds) membre de l’abbaye de la Couture au Mans.

⇒ Michel AUBOURG

Premier des quatre « grands curés », principal du collège séminaire de Saint-Ouen du Mans, fonda en 1604 une école à Marolles où, pendant près de deux siècles, les Marollais « sont allés puiser toute leur instruction ».

⇒ François ENGOULEVENT (1606-1641)

Curé de Marolles et responsable de la restauration, de l’embellissement et de décoration intérieur de l’église. Une confrérie du Rosaire fut érigée grâce à lui.

⇒ Père Loriot de la Borde (1759-1785)

Curé de Marolles, docteur en théologie de la faculté d’Angers, « prêtre dévoré par l’amour de dieu et des pauvres », il fonda définitivement le premier hôpital en 1776. Il eu soin de veiller au maintien, à l’éclat et au bon ordre des confréries, dont celle de Saint-Sébastien, du nom du saint protecteur des bestiaux

⇒ Jean-François Marquis-Ducastel

Fils d’un officier du Dauphin et de la nourrice d’un des princes de la famille royale, naquit à la cour de Versailles. Gradué en théologie de la faculté de Paris, il devint député de l’assemblée provinciale de Tours en 1787. Curé de Marolles en 1785, il dut passer huit années en exil pendant la révolution. Afin de conserver plus longtemps le culte catholique dans ses murs, la commune de Marolles avait su cacher sa sympathie pour la religion, sous l’apparence de la tolérance philosophique. La municipalité fut alors dénoncée comme « n’étant pas révolutionnaire ». Il fit construire le presbytère, appelé « palais curial ».

⇒ Henri-Achille Chardon (1834 à Mamers – 1906)

Historien : conseiller général puis maire de Marolles. L’histoire même de Marolles était remplie d’obscurité jusqu’à son ancien maire Henri chardon, avocat et chartiste, historien très estimé au-delà du Maine par ses publications savantes en particuliers sur le poète Scarron levat quelque peu le voile avec son « Histoire Religieuse de Marolles », publiée en 1906.

⇒ Michel Mohain

Maire de 1848 à 1866, il aura eu très tôt des responsabilités au sein de la commune :

  • 1815 : Capitaine de la garde nationale
  • 1828 : Membre de la commission administrative du bureau de bienfaisance
  • 1830 : Chef de bataillon de la garde nationale
  • 1834 : Conseiller d’arrondissement
  • 1850 : Délégué cantonal, membre de la chambre consultative d’agriculture de l’instruction primaire

En mars 1866, il est nommé chevalier de la légion d’honneur par Napoléon III. Pendant sa fonction de maire il fit beaucoup pour le bien et la transformation de la commune. Il permit l’ouverture de de la caisse d’épargne, l’organisation de foires, la création de la compagnie des sapeurs-pompiers. Les derniers grands travaux qu’il réalisa sont la construction de la mairie, de la justice de paix et de l’ouverture de la rue qui porte encore aujourd’hui son nom, « la rue Mohain ».

⇒ Henri Coutard

Docteur Cancérologue et Chercheur qui mit au point des techniques pour guérir des cancers par les rayons « X » à l’époque de Becquerel, Pierre et Marie Curie et Claudius Regaud. Il travailla à l’institut du Radium à Paris, un peu en Russie et assez longtemps aux USA, à Chicago puis dans le Colorado.

⇒ Henri Lefeuvre (1882 à Marolles – 1945)

Né le 22 mars 1882 à Marolles militant socialiste, il fut conseiller général du Mans puis maire le 25 février 1938. Son action le conduisit à être successivement Président de la Ligue des Droits de l’Homme et de la Fédération des oeuvres laïques de la Sarthe. Durant la seconde guerre mondiale, il se retrouva face aux Allemands qui occupèrent la ville dès le 18 juin 1940. Il fut déchu de ses fonctions le 11 février 1941 pour son opposition au régime de Vichy. En mars 1944 après trois ans d’action au sein de la résistance, il fut arrêté et déporté au camp de Gardelegen où il mourut brulé dans un hangar au milieu de nombreux autres déportés en Avril 1945.

⇒ Paul Chevalier

Maire de Marolles de 1907 à 1947. Il a fait des études de médecine à Paris où il a notamment été interne à l’Hôtel-Dieu. Après l’obtention de son diplôme en 1888 il vient s’installer à Marolles en tant que médecin. Il est élu conseiller municipal en 1900. Quatre ans plus tard il devient adjoint au maire. Et en 1907 il est élu maire de Marolles après le décès de Monsieur Chardon, il sera régulièrement réélu jusqu’en 1947 où il laissera son siège de maire à Monsieur Dreux.

⇒ Pierre-Etienne Gascher (né le 8 avril 1933 au Mans, décédé le 31 janvier 2008)

Après ses études secondaires au lycée de garçons de Montesquieu de 1944 à 1951, des études supérieures d’histoire à Paris, tout en suivant des cours de l’institut national des langues orientales, reçu docteur en histoire après une thèse sur la Nouvelle Calédonie, 1874-1891 : « la belle au Bois dormant », il enseigne au collège Jean-Moulin de Marolles-les-Braults, l’histoire, le latin et la musique. Chargé de cours à l’université Paris III Sorbonne nouvelle, directeur du centre de recherche sur le Pacifique, il devient maire de Marolles-les-Braults de 1971-2001 puis conseiller général du canton de Marolles de 1973-2004 et député de la 5ème circonscription (de mars 1978 au 1er avril 1986 et de mars 1993 à avril 1997). A partir de cette date, il se consacre à ses mandats locaux créant la communauté de communes du Pays Marollais dont il est président. En 2004, il se retire à Poncé-sur-Loir où il décède le 31 janvier 2008 à 74 ans.

BLASON DE LA COMMUNE

ARMOIRIE

En 1961, par délibération, le Conseil Municipal adoptait comme symbole communale, les armes des Desson de Saint-Aignan avec l’aimable autorisation des descendants de cette ancienne et illustre famille. Les armes de la commune de Marolles-les-Braults se blasonnent ainsi : d’azur à la tour d’or maçonnée de sable et accompagnée de trois croissants d’argent.